Unité Gestuelle

Dans les études sur les diverses langues des signes (LS), on s’accorde à identifier quatre grands types d’unités gestuelles autonomes :

les unités conventionnelles, de type lexématique (couramment appelées « signes » —ang. signs, ou « words »—, ou « frozen signs ») ;
les unités non conventionnalisées, diversement analysées et qualifiées selon les approches théoriques (« constructions à classificateurs », « productive signs », « unités de transfert », etc.) ;
les pointages (« pointing signs ») ;
les unités dactylologiques (qui représentent chacune une lettre de la langue vocale écrite et constituent un « alphabet dactylologique », dont la forme et le degré de fonctionnalisation varient selon les LS).
La question du statut (linguistique ou « gestuel », périphérique ou central) des unités non conventionnalisées, de leur fonction dans les LS et de leurs interrelations avec les autres types d’unités, d’une part, celle du statut de leurs composants d’autre part, comptent parmi les points centraux de clivages et de débats dans le champ.

Dans les études portant sur la gestualité, une unité gestuelle est définie depuis le moment où les articulateurs partent d’une position où ils sont relâchés jusqu’au moment où ils reviennent dans le même type de relâchement. Cette unité gestuelle comprend une phrase gestuelle et une ou plusieurs phases gestuelles.

Contenu validé par le Groupe de Travail 4 (multimodalité et modalité visuo-gestuelle)

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